Lʼenfant arriéré et ses parents
Date/Heure
11/07/2025 - 13/07/2025
10:00 - 17:00
Endroit
Фестивален и конгресен център, гр. Варна
Catégorie
Events - French
Vous êtes invités à vous joindre à la Xe édition de notre École dʼété de Varna, du 11 au 13 juillet 2025, au Centre des festivals et des congrès, salle 4 ou en ligne, sur la plateforme zoom.
Le thème qui nous réunira sera Lʼenfant arriéré et ses parents.
Pour vous inscrire: bgabpp@gmail.com
Lʼenfant arriéré et ses parents
Lorsquʼen 1964, Maud Manoni publie en France son livre Lʼenfant arriéré et sa mère, elle zoome sur un signifiant qui est celui de débile. Son ouvrage fournit la matière dʼun débat sur le « statut du débile », qui, en fait, pose la question du sujet que représente lʼenfant arriéré, la question, aussi, de la prise de lʼenfant dans le fantasme maternel et des conséquences qui en résultent.
À la même époque, en 1961, en Bulgarie, des changements radicaux interviennent dans la législation, concernant les enfants ayant des problèmes physiques et intellectuels ; les changements préconisent lʼinstallation de ces enfants dans des instititions (« maisons, foyers ») dont la mission est de « créer les conditions pour élever les enfants handicapés physiques et mentaux graves, et pour assurer le bon développement des ces enfants et adolescents ». Dans ces dispositions, le sujet est totalement exclu et lʼénoncé de la loi devient un propos vide se sens.
En 1969, Maud Manoni crée lʼÉcole expérimentale pour enfants avec des maladies psychiques graves ; la visée thérapeutique de lʼécole était, de leur redonner le désir dʼapprendre et de sʼintégrer socialement. De nos jours, lʼécole existe toujours. Elle continue à fonctionner et son travail consiste à soutenier le sujet, à donner de lʼespoir aux familles, à former pédopsychiatres, psychanalystes et spécialistes dans dʼautres domaines.
En Bulgarie, les institutions pour enfants avec des problèmes développementaux dʼordre intellectuel et mental, créées pendant les années 60 du XXe siècle ont été fermées sans dicussion préalable, sans prendre en considération lʼexpérience accumulée, sans formation et sans sollicitude pour les spécialistes et les familles. On nʼa pas cherché à séparer les pratiques désubjectivantes et lʼexpérience positive de certaines écoles de perfectionnement et de certains spécialistes.
Est-ce qil y a, aujourdʼhui, une place pour lʼenfant arriéré, y a-t-il une maison pour la parole de ses parents ?
Nous allons donner la parole à Catherine et Alain Vanier qui ont fait partie de lʼéquipe de lʼÉcole de Bonneuil pendant les années de sa création et de son affirmation, à lʼéquipe du Centre dʼassistance éducative spécialisée de Varna et à tous les collègues de lʼAssociation espace psychanalytique de Bulgarie, qui travaillent avec « lʼenfant arréré et ses parents ».